2010-01-28

L'évolution d'un fumeur

Ce que je vais vous dire est totalement empirique... c'est de l'ordre du constat, de l'expérience vécue. Mais avant d'établir ce constat, des amis et moi avons remarqué qu'il existait deux catégories de consommateurs de cigares:
Tout d'abord, le fumeur de cigares qui achète toujours la même marque, le même module, etc. Il a trouvé son bonheur (et tant mieux pour lui! Qui viendrait le lui reprocher?) et ne voit pas pourquoi il irait chercher ailleurs, c'est pas faux, l'approche est respectable. Cette catégorie semble d'ailleurs regrouper une majeur partie des acheteurs de cigares. Ils achètent par boîte entière, un peu comme d'autres vont acheter leur paquet de clope.
Ensuite, les amateurs de cigares... Là, messieurs, dames, c'est autre chose. Ce sont les autres, qui papillonnent d'une marque à un autre, d'un module à un autre. On butine tranquillement, cherchant à découvrir de nouvelles saveurs, à se faire surprendre par une nouvelle marque, un nouveau cigare. Vous l'aurez compris, je suis plutôt dans cette seconde catégorie.
Dans cette dernière, on a observé qu'en général l'évolution s'opérait de la manière suivante: tout d'abord on aime les robustos (vous vous souvenez? C'est ce format que je vous avez conseillé pour commencer).

Il est pratique, pas besoin de délicatesse particulière, pas trop long, pas trop assommant, bref, c'est cool, c'est sympa, on en redemande... Mais au bout d'un moment, on s'en lasse, peut-être trop court? On cherche un peu autre chose, on veut butiner ailleurs. Vient ensuite le double corona, le churchill et autres cigares taillés façon "barreau de chaise".

(le cigare est tellement grand qu'il dépasse du cadre de l'image!)
Un train de sénateur, une croisière tranquille sur la mer, on se laisse porter par ces longs et gros cigares, c'est pas forcément le grand huit, mais comme on s'est habitué à supporter le cigare plus longtemps, ça compense la frustration d'un robusto plus assez long... Et sans forcément se lasser des deux précédents, on cherche encore la nouveauté... et là, on attend ces petits bijoux, ces chefs d'oeuvre d'orfèvrerie que sont les grand panatellas, les lonsdales et autres modules plus fin, moins épais, plus féminin, plus sensuel...

(Pareil pour celui ci... on le voit pas en entier)
Le fumage devient très différent car comme ces vitoles sont plus serrées, ils prennent aussi le risque de chauffer plus rapidement, ce sont des jeunes filles délicates! Il ne faut pas les brusquer, il faut les séduire, les approcher délicatement... des aspirations légères, espacées permettent à ces cigares de dévoiler leur finesse. Quel bonheur... et
quel gâchis de voir une partie de ces cigares retirés du catalogue cubain, heureusement que les non-cubains résistent malgré cette mode des cigares façon "petit gros joufflus"...
J'ai choppé les images sur un site épatant www.cubancigarwebsite.com le robusto présenté est le D4 de Partagas, le Double corona est le Lusitania toujours de Partagas, et le panatella est de Por Larranaga.


2010-01-22

Le TOP 2009

Sur le forum de l'excellent club "Pour une poignée de cigares" dont j'ai l'honneur d'être membre (du forum et du club), notre bien aimé Président (Gloire à lui) nous a posé une série de questions pertinentes:

# Vos 5 cigares préférés sur 2009. Ce ne sont pas nécessairement des cigares de l'année 2009 mais plutôt ce que vous avez beaucoup fumé donc aimé ou encore ceux qui vous ont le plus marqué positivement, un peu d'argument sera le bienvenu.

# Votre marque préférée (tout terroir confondu). Un peu d'argument sera le bienvenu.
# Les 3 ou 5 cigares que vous n'avez pas du tout aimé, un peu d'argument sera le bienvenu.
# Votre marque détestée sur cette année.
# Votre personnalité cigare préférée.
# Votre personnalité cigare détestée.
J'ai répondu à ce petit questionnaire:

# Vos 5 cigares préférés sur 2009. Ce ne sont pas nécessairement des cigares de l'année 2009 mais plutôt ce que vous avez beaucoup fumé donc aimé ou encore ceux qui vous ont le plus marqué positivement, un peu d'argument sera le bienvenu.

Dans le désordre:
Ramon Allones Gigantes... majestueux, tout le savoir faire cubain dans un cigare.
Saint Luis Rey DC... découvert cette année, fabuleux, une marque que j'apprends à découvrir
Oliva série V Lancero... fin, maitrisé, le meilleur et le plus intéressant de la série V.
Padron 1926 séries 40th anniversary... puissance pied au plancher, riches, cher mais on en a pour son argent.
Bolivar Gold Medal... refumé un hier soir, THE Dalia... aucun problème de construction et de tirage (cf Inmensas)

# Votre marque préférée (tout terroir confondu). Un peu d'argument sera le bienvenu.
Ramon Allones... je suis amoureux de cette marque.

# Les 3 ou 5 cigares que vous n'avez pas du tout aimé, un peu d'argument sera le bienvenu.
Bolivar Inmensas... ne hurlez pas, mais même si je n'en ai pas fumé 5000, la moitié des quelques un acquis était bouchés.
RyJ petit corona... je déteste, aucun caractère.
Padron 1926 80th anniversary... hors de prix pour un pétard mouillé
P2 Tube... pas reconnu le P2 dans le Tube.

# Votre marque détestée sur cette année.
ACID de Drew Estate

# Votre personnalité cigare préférée.
Je pourrais dire ceux avec qui je fume régulièrement (toctoc, dr fred, Le prez', gdpe, pupilux, Peintre, Mr Malek du Cubana, Michel, jean-Paul, etc) et ceux que je côtoie depuis 2007 (Manu, Carl&cyril, Sandro), mais on va jouer le jeu en se limitant aux personnes du monde du cigare que j'ai découvert en 2009... Guillaume Tesson.

# Votre personnalité cigare détestée.
y'en a une poignée... de connards.... mais ils sont insignifiants et ne méritent donc pas d'être cité.... Pour faire simple tout ceux qui confortent une image élitiste et inaccessible du cigare.
Et voilà comment on écrit sur son blog en recyclant ce que l'on a écrit par ailleurs.

Plus sérieusement, car c'est malgré tout intéressant, je vous invite à consulter les diverses réponses qui ont été données sur Pour une Poignée de Cigares. Je vous reparlerais d'ailleurs du club dans quelques temps...


2010-01-21

Cubain contre Non-Cubain?

En voici une bonne question, laquelle, vous vous en doutez, appellera une réponse nuancée du genre "ptet bin qu'oui, ptet bin qu'non", car si les cubains ont une réputation qui les précède, vous auriez tort de négliger les autres terroirs qui ont beaucoup à offrir.
Les vieux fumeurs de cubains ne cesseront pas de le répéter "Rien ne vaut un cigare cubain, le reste, c'est chiant, c'est pas bon".
Ils ont raison, oui, de leur point de vue, ça n'est pas faux du tout. Imaginez donc que vous ayez fumé pendant 25 ans que des cubains, forcément, si l'on te fout dans la gueule un cigare du Honduras, tu vas faire la gueule: c'est une question d'éducation du palais... et pourtant, ailleurs, y'a du très bon aussi.
Donc tous les gouts sont dans la nature, et cet article que j'essaie d'écrire, au fond, ne sert à rien....
Mais non! Car sur le titre "Cubain contre Non-Cubain?" j'ai mis un point d'interrogation! Plutôt que d'opposer on va essayer d'analyser et éviter les petites guerres du genre "Mac ou PC", Xbox ou Playstation", "fromage ou dessert"... nous valons mieux que ça.
L'objectif va donc de plutôt tenter de dire les différences que l'on retrouve en général entre ces deux types de cigares et non pas de dire si je préfère tel ou tel terroir.
Je ne vais pas que m'inspirer de mes propres expériences mais aussi de celles de mes amis amateurs de cigares avec lesquels nous dissertons régulièrement sur le sujet.
Avant de commencer, je voudrais rendre un tout petit hommage à Mr Malek du Cubana (non, il n'est pas mort, il est bel et bien vivant à l'heure ou j'écris ces lignes), qui ne jurant que par le cubain, et en particulier Cohiba, a admis sur un cigare du Nicaragua que je lui ai fait gouté qu'il était très bon et qu'il pourrait tout à fait le confondre avec un Cohiba, donc à son gout... QUEL COMPLIMENT!
Alors pourquoi faire une séparation entre Cuba et les autres? Pourquoi pas faire Cuba contre Nicaragua, puis Nicaragua contre Honduras, etc. Je n'en sais rien... c'est comme ça. L'imaginaire cigare est tellement lié à Cuba qu'on finit par lui opposer d'office le reste du monde.
Commençons par Cuba: le cigare cubain, c'est une histoire d'amour... tu l'aimes, tu lui pardonnes même ces défauts que tu trouverais impardonnables chez les autres. Une cape un peu rêche? C'est pas grave ma chérie, ça ira mieux demain. Un tirage déplorable? Ca arrive, c'est énervant, mais on sait qu'il faut parfois s'y attendre... au pire je te ferais une petite infidélité... mais je reviendrais à toi. Voilà les quelques défauts que l'on retrouve chez les cubains... parfois le cigare a pas une super gueule, mais surtout, j'insiste, le gros soucis avec les cubains, ce sont les soucis de constructions qui reviennent régulièrement. Ah les salauds, je m'en souviens encore... J'étais allé acheter un cigare, un Bolivar Inmensas, un dalia, donc un cigare pas très épais, sans être super fin, je coupe... une buche, totalement bouché, rien à faire. Pareil de temps à autre avec le Partagas Mille Fleurs, un petit corona. Idem avec quelques Double Corona du genre Gigantes, que pourtant j'adore totalement... ce qui augmente d'autant plus ma colère et ma frustration, et je ne parle même pas des Por Larranaga Montecarlo. Il faut savoir que les cigares sont supposés être testé pour vérifier leur tirage... je dis bien "supposés", car quand sur une boite, on tombe sur cinq ou six cigares bouchés, une seule conclusion s'impose: on se fout de notre gueule. A croire que lorsqu'il leur manque quelques cigares pour compléter une boite, il pioche dans les cigares rejetés par leur test de tirage... Et pour finir, sur une même boite, on a des cigares qui peuvent avoir des saveurs si différentes, à se demander si on fume le même cigare, c'est anarchique, chaotique, c'est la roulette russe à chaque allumage, je ne sais pas sur quoi je vais tomber.
Mais pourquoi j'y retourne? Car les cubains possèdent une évolution tout au long de la dégustation, une complexité et une richesse sans égale. Est-ce le terroir? Le savoir-faire? J'en sais rien... mais quand on a la chance de tomber sur un bon cubain, quel pied!
Il est d'ailleurs fort dommage qu'en ce début d'année, Habanos (la société cubaine de cigares) est réduit son catalogue en mettant à la poubelle certains des cigares les meilleurs, comme la série du connaisseur de Partagas dont j'ai parlé dans mon article sur le premier achat. Des cigares moins à la mode, pas assez épais et trop long... certains diront "pas assez bling bling". La mode est au petit gros... dommage... snif... on veut du gros dans la bouche et qui dure pas trop longtemps, par manque de temps.
Comment donc les cigares non-cubains tirent elle leur épingle du jeu? En quelques mots: régularité, construction, tirage, aspect. Oui, les cigares non-cubains, ont, en général, une plus belle gueule que les cubains... Attention, c'est une généralité qui ne signifie pas que les cubains sont moches. Encore récemment on m'a montré une boite de Partagas 898 absolument sublime et inversement, j'ai vu des cigares dominicains à l'allure dégueulasse, mais si tu ouvres cent boites de cubains et cent boites de non-cubains, tu auras plus de chance de tomber sur de beaux cigares en non-cubains. Mais la beauté ne fait pas tout, vient ensuite le tirage, et alors là, c'est tout de même le gros point fort des non-cubains. Mes potes et moi avons peut être de la chance, mais nous ne sommes jamais tombés sur un seul cigare non-cubain totalement bouché, au pire un peu résistant, mais rien de scandaleux, et si ça avait été un cubain, on ne l'aurait même pas relevé. Je finis sur la régularité; on n'a pas la même appréhension en allumant un non-cubain de savoir si on va fumer un truc bon ou pas, non pas que les cigares non-cubains soit tous bons, y'a de la merde aussi (certains diront même surtout), mais au moins, la merde non-cubaine, on la connait et on sait l'éviter, comme la cubaine d'ailleurs, là je vous parle de cigare que l'on connait, qu'on aime et dont la réputation n'est plus à faire auprès de nos papilles délicates.
Le défaut des non-cubains reste donc la linéarité... ouais, parfois on se fait un peu chier. Forcément, si on est accompagné, que l'on lit un livre ou que l'on matte les filles en terrasse (si, si, je sais que tu t'es reconnus), c'est pas grave, le cigare t'accompagne simplement, mais si comme moi, de temps en temps, tu veux déguster ton cigare, ça peut être plus gênant. Encore une fois, c'est une impression générale, ce n'est pas sytématique, y'a des cubains qui sont chiants comme la mort et des non-cubains qui sont enthousiasmant de diversité au cours de la dégustation... je repense à un Nicarao Anno IV Julieta 2 (du Nicaragua comme son nom l'indique) que j'ai fumé qui était une vraie petite promenade, entre des saveurs crémeuses, caramel, mocha... j'arrête, j'en bave encore. Une remarque sur les non-cubains que Carl d'Art Tabac m'a dite et qui n'est pas fausse: sur les non-cubains, les cigares nécessitent un temps de repos avec une humidification plus importante dans la cave afin qu'ils puissent pleinement développer leurs arômes, en allant jusqu'à plus de 80% d'humidité pour les Ashton VSG, pour 70% pour les cubains. Je suis pas un maniaque de l'humidification de la cave, mon critère principale étant de gouter pour voir si c'est bon.
Petite mention spéciale pour le Nicaragua. Je sais pas si c'est parce que c'est la main d'oeuvre la moins cher d'Amérique centrale que les marques s'installent de plus en plus sur place, mais le boulot qui y est fait est fabuleux... d'autant plus que ces marques ne délaissent pas les modules abandonnés par Cuba. Tant pis pour Cuba, on ira se fournir ailleurs...

Il se peut que vous ne soyez absolument pas d'accord avec ce que je viens d'écrire, et c'est NORMAL (et en plus je vous emmerde, j'écris ce que je veux)... mais je rappelle que ce sont des généralités qui ont bien sur leurs exceptions, alors ne venez pas me casser les glaouis avec des "Mais c'est n'importe quoi, j'ai gouté un cigare untel qui était comme-ci et comme-ça, etc"... c'est très bien pour vous, mais ce que je donne ce sont des pistes, un peu comme les cigares dont je donne le nom... ça peut être des pistes pour un(e) nouvel(le) amateur(trice).


2010-01-06

Je pue de la gueule...

Voilà, tu as fumé ton cigare, un soir, bien peinard... quelques verres de rhum ou de whisky, et tu t'endors, un sourire satisfait sur la tronche... c'est bien légitime.
Tu te réveilles le lendemain matin, et là y'a comme un léger soucis, c'est la lourdeur de ton haleine. Oh, rien à voir avec cette belle puanteur que l'on a souvent au réveil, celle qui décolle le papier peint et fait fuir l'amant de ta femme, non, là c'est bien pire. Du genre "j'ai avalé tous les cendriers de Noiret, Santini et Dutronc réunis". Si tu es tout seul, ça passe encore, mais sinon ne JAMAIS OH GRAND JAMAIS essayé d'emballer madame à ce moment, surtout si elle n'est pas au courant de votre escapade "cigare".
Avant tout, je vais vous expliquer d'où viens cette puanteur.
Il faut avant tout comprendre ce qu'est la fumée. La fumée est le produit d'une combustion imparfaite des feuilles, un peu comme le gaz d'échappement pour une voiture. Trois phénomènes se produisent: la pyrolyse qui casse les molécules organiques pour les transformer en molécules plus simples, ensuite la synthèse qui ordonne ces molécules pour faire de nouveaux éléments chimiques et la distillation qui permet par exemple de faire passer la nicotine de la feuille de tabac vers la fumée. De tous les produits présent dans la fumée, les pyridines et les pyrazines sont les molécules responsables de l'haleine de chacal que l'on se traine des heures après. Elles proviendraient soit de la séparation de connexions chimiques de la nicotine ou alors d'une réaction entre les acides aminées et le sucre présent dans le tabac. Le soucis avec ces deux molécules c'est que même en quantité très faible, on les repère a des kilomètres à la ronde et que c'est celle qui reste le plus longtemps, longtemps après que les artistes ont disparu, les artistes étant les bonnes saveurs du cigare. A noter que contrairement à la fumée de cigarette qui est acide, la fumée de cigare est au contraire basique. On en a fini avec la partie scientifique.
Que faire quand on pue de la gueule?
J'ai testé un grand nombre de solutions et voici donc mes conclusions.
Les pastilles et autres chewing gum à la menthe n'auront qu'un effet temporaire et limité sur le problème, car quelques minutes après, tu te retrouveras avec la même haleine de cormoran mazouté qu'avant. De ce côté, j'ai TOUT essayé, alcool de menthe, Fisherman's friend, les petites languettes que l'on laisse fondre sur la langue, j'avais même trouvé dans une pharmacie une pastille spéciale "haleine de fumeur" à base de persil, mais faut croire que c'était plus pour la cigarette que pour le cigare.
Autre solution légèrement plus efficace, mais à peine, c'est le citron, expliquant peut-être (je dis bien peut-être) l'association faite entre le mojito et le cigare. J'ai croqué dans un quartier de citron, j'ai eu l'impression d'une meilleur efficacité.
Manu de la Bouffarde (non, ce n'est pas un aristocrate, juste le tenancier de la civette la Bouffarde) me racontait qu'à Cuba, pendant leur séance de dégustation, on leur servait un thé au citron agrémenté d'un produit (dont il ne se souvient plus du nom, mais dont l'effet semblait se limiter à réduire l'acidité et l'amertume du citron, un peu comme du sucre, mais le côté annihilateur de gout en moins) qui permettait de remettre le palais à zéro.
Donc voilà, y'a pas de solution pour sentir bon de la bouche après un cigare et même longtemps après... Sorry guys...
Mais s'il n'est pas possible d'avoir bonne haleine, il est possible de remplacer le cendrier que tu as dans le bec par autre chose... et oui, la nature étant notre amie, elle peut nous fournir quelques éléments pour rentrer à la maison discrétos sans que Madame se doute de l'orgie cigaristique à laquelle vous venez de prendre part. Nos amis s'appellent, oignon, ail et échalotte. Des trois, le plus efficace étant incontestablement l'ail, il ne faudra pas hésitez à croquer généreusement dans le légume pour tapisser votre palais du jus.
"Mais chérie, on a mangé chacun une vingtaine d'escargot" ou "Je suis tombé sur un morceau d'ail dans le rôti de boeuf de Jean-Michel" seront alors vos deux atouts les plus sérieux. Surtout n'hésitez pas à en rajouter un peu avec du "Et en plus ils ont fumé à côté de moi les salauds, mes fringues puent le cigare"...
Votre fourberie et votre vilenie n'ont donc plus aucune limite; c'est pitoyable, mais qu'est ce que je suis fière de vous....